Propulsion vélique : nouvelle thèse CIFRE au LHEEA avec BVS

Ce doctorat, qui s’inscrit dans le cadre de la Chaire industrielle Bureau Véritas – Centrale Nantes, est dirigé par Aurélien BABARIT au LHEEA.

Modélisation instationnaire et performance des systèmes de propulsion vélique (SPV) pour les navires

« S’intéresser aux interactions aérodynamiques entre les propulseurs, et entre les propulseurs et la superstructure des navires est le but premier de la thèse, explique Emilie CATEL. Ensuite, il s’agira d’étudier la performance des SPV en conditions d’environnement instationnaires (vent turbulent, mouvements du navire). »

Concrètement, Emilie s’appuie sur le code développé par Aurélien BABARIT et Moran CHARLOU au LHEEA : CN-AeroModels, Ce code prédit les performances aérodynamiques de SPV selon différentes méthodes de modélisation, en fonction des conditions de vent. Les premiers travaux d’Emilie portent sur l'utilisation du code de CN-AeroModels pour déterminer le nombre optimal de propulseurs véliques par navire, en tenant compte des pertes de performances liées aux interactions des voiles entre elles qui peuvent être minimisées via différentes stratégies de contrôle. Emilie étudiera ensuite la possibilité de fournir en entrée de CN-AeroModels un champ de vent correspondant à celui perturbé par la superstructure du navire, au lieu d’un champ de vent non perturbé comme cela est d’usage généralement. Enfin, elle implémentera la méthode de la « Nonlinear Dynamic Lifting Line » (NDLL), ligne portante dynamique non linéaire, ce qui permettra d’étudier l’effet d’instationnarité sur la performance des SPV.

Les travaux d’Emilie CATEL et d’autres doctorants travaillant sur les problématiques liées à la propulsion vélique seront présentés dans le cadre d’un séminaire CARGO au printemps 2025… A suivre donc !